Un exemple typique d’obsolescence organisée: les imprimantes à jet d’encre grand public.
L’obsolescence planifiée ou organisée ou programmée est l’ensemble des techniques destinées à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Il est maintenant bien connu que les fabricants d’imprimantes utilisent cette technique pour augmenter leurs ventes. De plus ils utilisent un modèle économique aberrant.
Les revenus du fabricant (Canon dans l’exemple qui suit) sont placés artificiellement dans les cartouches d’encre, ce qui conduit à complètement déconsidérer la valeur de la machine-imprimante alors que c’est dans cet objet que Canon investit beaucoup de matière, d’énergie et de main d’œuvre. En comparaison la valeur des cartouches est beaucoup plus faible (un peu d’encre, du plastique et une éponge). Tentons une comparaison des valeurs de l’imprimante et des cartouches. Compte tenu de la complexité de l’imprimante on peut faire l’hypothèse qu’elle est vendue à son cout de revient soit 74€. J’estime le cout de fabrication d’une cartouche à 1€ soit 5€ pour les cinq couleurs. La stratégie des fabricants est de gagner de l’argent sur la vente d’encre, de vendre les imprimantes à très bas cout pour élargir le marché tout en réduisant la durée de vie des imprimantes par des moyens qui seront précisés dans le document pdf en bas de cette page. Je n’ai pas trouvé de documents bien étayé sur le sujet mais après une petite recherche sur internet il semblerait que le chiffre de 3 ans soit généralement admis. Cette durée est beaucoup trop courte, elle devrait être de 5 ans minimum.
Voici l’analyse faite sur une imprimante CANON MG5250. J’ai démonté l’imprimante complètement pour évaluer le nombre et le poids de chaque catégorie de composants (métal, plastique, verre, électronique).